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Des écrivains d’Ottawa remportent le prix du Gouverneur général

C’est à Ottawa que sont remis tous les ans les prix du Gouverneur général du Canada, qui figurent parmi les plus prestigieuses récompenses littéraires du pays. Au fil des ans, plusieurs écrivains francophones de la région ont reçu cet honneur, ce qui témoigne de la qualité de la littérature produite dans la capitale nationale.

Claire Martin, pseudonyme de Claire Montreuil, l’obtient en 1966 pour La joue droite, la deuxième partie de son autobiographie Dans un gant de fer. En 1994, Michel Ouellette, dramaturge né à Smooth Rock Falls, reçoit le prix pour la pièce de théâtre French Town. Nicole V. Champeau, originaire de Cornwall, l’obtient dans la catégorie « Études et essais » en 2009 pour Pointe Maligne, l’infiniment oubliée. Enfin, Daniel Poliquin le remporte en 2014 pour L’Indien malcommode, sa traduction de The Inconvenient Indian, de Thomas King, puis à nouveau en 2017 pour Un barbare en Chine nouvelle, sa traduction de  Barbarian Lost: Travels in New China, d'Alexandre Trudeau.

La palme revient néanmoins à Jean Marc Dalpé. Ce dramaturge, poète et romancier d’Ottawa a gagné le prix à trois reprises ! Les deux premières fois, il l’emporte dans la catégorie « Théâtre » pour Le Chien en 1988 et Il n’y a que l’amour en 1999. Il l’obtient à nouveau en 2000 pour son premier roman, Un vent se lève qui éparpille.

Les prix littéraires du Gouverneur général ont été lancés en 1936 par le gouverneur général d’alors, Son Excellence le très honorable John Buchan, lord Tweedsmuir. Depuis 1959, ils sont administrés par le Conseil des arts du Canada, qui est à l’origine du volet francophone. Aujourd’hui, les prix littéraires du Gouverneur général récompensent le meilleur ouvrage en français et en anglais dans les sept catégories suivantes : roman et nouvelles, poésie, théâtre, essai, littérature jeunesse, ­livre illustré et traduction. Des prix du Gouverneur général sont aussi décernés en arts visuels et en arts médiatiques.