Clin d'œil

D’ardents défenseurs de la « cause »

Les premiers élus francophones sur la scène municipale d’Ottawa sont d’ardents défenseurs de la « cause ». On se souvient davantage de Joseph-Balsora Turgeon, de Pierre Saint-Jean ou d’Olivier Durocher pour leur engagement envers la francophonie et ses institutions que pour leur contribution à l’édification de la ville. Ce dernier sera un des bâtisseurs de l’Union Saint-Joseph.

Tableau réunissant dix-neuf photographies en noir et blanc, accompagnées d’un texte dactylographié en français. Dix-huit photographies représentent des hommes, dûment identifiés, en costume-cravate, sauf pour les deux religieux parmi eux. Celui qui occupe la position centrale revêt la chaîne de fonction que porte le premier magistrat d’Ottawa depuis 1872. La photo d’un édifice à étages, avec une tour à l’avant, occupe le bas du tableau.

Mosaïque des officiers de l'Union Saint-Joseph d'Ottawa, 11 janvier 1898. De gauche à droite, première rangée : Émérie Lapointe, Solomon Léveillé, Alfred Dostaler, N. Cazault, J. B. Samson ; deuxième rangée : Charles Desjardins, Hercule Pinard, Olivier Durocher (ancien maire d'Ottawa), Isidore Côté, G. R. Chevrier ; troisième rangée : Monseigneur J. O. Routhier, J. F. H. Laperrière, F. R. E. Campeau, A. Allard, Monseigneur Joseph-Thomas Duhamel ; quatrième rangée : Adolphe Dupuis, Pierre Robert fils, édifice de l'Union Saint-Joseph à Ottawa, F. X. Talbot. 

Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Union du Canada (C20), Ph20-82.