Ligne du temps
Explorez les évènements qui parcourent l'histoire de la vie française dans la capitale à l'aide de cette ligne de temps.
Lithographie illustrant une vue de la Basse-Ville d'Ottawa, « Ottawa City, Canada West, Lower Town », [Ottawa], [ca1855]. Attribuée à Edwin Whitefield (1816-1892).
Moulin à scie érigé par Jean Saint-Louis en 1830 sur la rivière Rideau près de Bytown. Gravure attribuée à E. Benjamin, d’après un dessin de William Henry Bartlett (1809-1854), dans Willis, N.P., Canadian Scenery,London, 1842, Vol. II, facing p. 8.
Hôpital général de Bytown, 1845-1850. L’ensemble comprend trois bâtiments : le premier couvent, le premier pensionnat et le premier hôpital de Bytown, fondé par sœur Élisabeth Bruyère.
La cathédrale, au coin des rues Sussex et St. Patrick, [après 1858]. Après deux modifications au plan initial, les murs et la toiture sont complétés en 1846, cinq ans après le début des travaux. L'église est bénie, le 15 août 1846, par Mgr Patrick Phelan, évêque de Kingston. Les clochers de celle qui deviendra cathédrale, puis basilique, dominent depuis plus de 170 ans, le paysage de la Basse-Ville. Photo : William James Topley.
Premier évêque du diocèse de Bytown, l'oblat Joseph-Bruno Guigues, 1865.
Des membres de l’Institut canadien-français d’Ottawa, joueurs de cartes et de billard, dans la salle de l’Institut, Ottawa, [ca 1890].
Joseph-Balsora Turgeon (1810-1897), premier maire francophone de Bytown en 1853, qui devient, sous son administration, Ottawa, [ca 1848-1850].
La rue Rideau, vue de la colline du Parlement où débute la construction de l'Édifice de l'Est (Parlement du Canada-Uni), [ca 1861]. Photo: Samuel McLaughlin.
Certificat de membre de l'Union Saint-Joseph d'Ottawa, no 35331, Alfred Rochefort, Ottawa, 16 avril 1908. La société offre à ses membres une sécurité sociale en cas de maladie ou de décès, qui leur évite d’avoir recours à l’assistance publique, une solution qui est alors très mal perçue dans la plupart des milieux. Ceux-ci doivent, pour être admis, fournir un certificat médical.
L'église Sainte-Anne d'Ottawa, [ca 1940]. Photo : Champlain Marcil.
Membres du chœur de l'église Saint-Jean-Baptiste et intérieur de l'église, Ottawa, octobre 1898. La paroisse avait été érigée en 1872.
Programme de l'inauguration de l'Université d'Ottawa et du dévoilement de la statue du père Joseph-Henri Tabaret, 10 octobre 1889. Sur la page couverture, on voit des dessins de l'édifice du Collège de Bytown, situé rue Sussex en 1853, et des dessins des quatre étapes de la construction de l'édifice de l'Université d'Ottawa, entre 1857 et 1884.
Vue de la rue Queen, direction ouest, lors de l'incendie d'Ottawa-Hull en 1900, [ca 26 avril 1900]. Le grand feu de 1900 rase une partie du quartier et marque le paysage urbain, six décennies avant la mise en exécution du plan Gréber.
Premier local de la Caisse populaire Notre-Dame d’Ottawa, 97, rue Clarence, [ca 1940].
Le Monument national, Ottawa, situé au 113, rue George, angle Dalhousie, Ottawa, 1910. Reproduit d'un imprimé: «Congrès d'éducation des Canadiens français d'Ontario », ACFÉO, 1910, p. 340. C'est lors de ce congrès qui se tiendra au Monument national que sera fondée l'Association canadienne-française d'éducation de l'Ontario.
Atelier des linotypes du journal Le Droit, Ottawa, [ca 1923]. Photo : Studio Déry, Hull. Le Droit paraît pour la première fois en mars 1913. Sa devise: « L'avenir est à ceux qui luttent ».
Discours sur les droits de la langue française dans les écoles d'Ontario, prononcé par Napoléon Champagne, député d'Ottawa-Est, devant l'Assemblée législative de l'Ontario, 26 mars 1914. Les électeurs de la circonscription d’Ottawa-Est ne pardonneront pas à Champagne l’adoption du Règlement XVII, qui bannit pour l’essentiel l’enseignement du français dans les écoles de la province. Ce conservateur est défait en1914, en dépit du grand discours patriotique qu'il y livre contre son propre parti.
Almanda Walker-Marchand, fondatrice et présidente générale de la Fédération des femmes canadiennes-françaises, de 1914 à 1946, Ottawa, [ca 1928].
Neuf fondateurs de l'Ordre de Jacques-Cartier, lors d'une réunion plénière de la CX (Chancellerie) au Château Laurier soulignant le vingt-cinquième anniversaire de l'Ordre. À l'avant, Adélard Chartrand, Émile Lavoie, F.-X. Barrette, Esdras Terrien et Louis-Joseph Châtelain; à l'arrière, Oscar Barrette, Philippe Dubois, Achille Pelletier et Charles Gautier, Ottawa, 28 septembre 1952. Photo : Champlain Marcil.
Quarante mille hommes escortant la statue de Notre-Dame du Cap sur un parcours de cinq kilomètres, depuis la cathédrale d’Ottawa jusqu’au parc Lansdowne, lundi 16 juin 1947. Copie d'un imprimé : Le Congrès marial d’Ottawa, Ad jesum per mariam, Ottawa, 1948. Photo: Marcel Boulet.
Banquet à l’occasion du centième anniversaire de fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste d’Ottawa, Ottawa, 1953. Louis Charbonneau prononce un discours. À sa gauche, Hector Roy, Mgr Marie-Joseph Lemieux et Jeanne Renault, épouse du premier ministre Louis Saint-Laurent, qui était également présent. Photo : Champlain Marcil, Le Droit.
Maisons placardées de la Basse-Ville d’Ottawa avant leur démolition. Plusieurs centaines de maisons du quartier subiront le même sort au cours des décennies 1960 et 1970. Photo: François Roy.
Pauline Vanier, à droite (et, de dos, probablement le maire Gérard Grandmaître), lors des cérémonies soulignant le changement de nom de la ville d'Eastview pour Vanier le 1e janvier 1969, ici le dévoilement d'une enseigne de bienvenue avec la nouvelle appellation.
Deux jeunes devant l'école André-Laurendeau, la première école secondaire publique de langue française en Ontario (anciennement Eastview High School), à Vanier, 1980. Photo : François Roy, Le Droit.
Rencontre de presse du Centre national des Arts pour le lancement de la saison du Théâtre français 83-84, 18 mai 1983. Dès son ouverture en 1969, le CNA présente deux saisons théâtrales, l’une en français et l’autre en anglais. Photo : Michel Lafleur.
Dessin tiré de « Nature et historique de Direction-Jeunesse », avec le logo du mouvement, [ca 1975]. Issu en octobre 1970 de la fusion de deux mouvements jeunesse, l'Association de la jeunesse franco-ontarienne (AJFO) et l'Assemblée provinciale des mouvements de jeunes de l'Ontario français (APMJOF), Direction-Jeunesse naît dans la controverse qui oppose ces deux organisations. Son histoire se présente comme une succession de cycles, débutant chacun par une crise, à la suite de laquelle le mouvement se réorganise pour connaître des années de réalisations fructueuses.
L'intérieur de la chapelle du Couvent de la rue Rideau, Ottawa, [s.d.]. Photo: William James Topley.
Le groupe musical franco-ontarien 33 Barrette, [ca 197-?].
Jacqueline Pelletier avec le bouquet de fleurs offert par ses amis et sympathisants à sa sortie de prison, incarcérée suite à son refus de payer une contravention unilingue, 16 juin 1975. Photo : Gilles Benoît, Le Droit.
Créé en 1976, le Festival franco-ontarien tient sa 42e édition au parc Major’s Hill les 15, 16 et 17 juin 2017. Photo : Sylvain Marier.
Inauguration du Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques : Gérard Raymond, Gisèle Lalonde, Bernard Grandmaître et Jean-Robert Gauthier, Vanier (Ottawa), 13 février 1976. Photo : Michel Lafleur, Le Droit.
Liaison, bulletin mensuel d'information de Théâtre Action, no 16, Ottawa, juin 1981, page couverture.
Célébration de la messe lors du 125e anniversaire de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes, fondée en 1854. Grotte Notre-Dame de Lourdes, Vanier, 19 juillet 1979. Photo: Le Droit.
Affiche de la pièce La parole et la loi, création collective, présentée par le Théâtre d'la Corvée du 20 au 31 mars 1979, Toronto, Ontario, 1979.
Bernard Grandmaître, député d'Ottawa-Est à Queen's Park et ministre délégué aux affaires francophones présente le projet de loi 8 à l'Assemblée législative de l'Ontario, le 2 juillet 1986. La Loi sur les services en français est adoptée le 18 novembre 1986. Pour le premier ministre David Peterson, il s'agissait alors de la dernière étape vers le bilinguisme officiel de l’Ontario. Mais cette étape n’est pas encore franchie dans la province.
Intervention de Jean-Robert Gauthier à la Chambre des communes sur le projet de loi C-72, dans le Journal des débats, 6 juillet 1988, p. 11174 et 11175. N’eût été des interventions répétées de ce représentant d'Ottawa-Est, la Loi sur les langues officielles n’aurait probablement pas été revue par le gouvernement conservateur en 1988 pour inclure des dispositions sur la responsabilité expresse des institutions fédérales de prendre des mesures pour faire la promotion des langues de la minorité.
Jean Marc Dalpé, auteur et homme de théâtre, Ottawa, 13 décembre 1994. Il a remporté le prix du Gouverneur général à trois reprises.Photo : Étienne Morin, Le Droit.
Page d'un manuscrit de Maurice Henrie, dactylographiée et annotée par l'auteur, entre 1989 et 1991, tirée de son recueil de nouvelles publié en 1992 aux Éditions de Mortagne sous le titre La vie secrète des grands bureaucrates. S’il est fonctionnaire comme bien des auteurs franco-ontariens avant lui, Maurice Henrie se distingue néanmoins de ses prédécesseurs en s’inspirant fortement de son milieu de travail pour écrire ses livres. En effet, ce sont ses deux essais satiriques sur la fonction publique : La vie secrète des grands bureaucrates (1989), traduit en anglais l’année suivante par les Presses de l’Université d’Ottawa, et Le petit monde des grands bureaucrates (1992), qui l’ont rendu célèbre.
Inauguration du Conseil scolaire de langue française [d’]Ott[awa-]Carleton. À la gauche, le président Aurèle Lalonde. Photo: M [ichel] Tessier, Le Droit, le 28 novembre 1989.
Macaron du 10e anniversaire du Studio des jeunes d'Orléans, 1990. Créée en 1980, cette composante du MIFO offre déjà deux ans plus tard, une vingtaine de cours à plus de 500 jeunes et adultes, en plus de plusieurs autres activités. Le Studio des jeunes sera intégré au Centre culturel d'Orléans lorsque ce dernier ouvrira ses portes en 1985.
L'entrée principale de la Cité collégiale, Campus d'Ottawa, 4 septembre 1990. Photo: [Michel] Lafleur, Le Droit.
Robert Yergeau, fondateur des Éditions du Nordir, 7 janvier 1992. Photo : René Binet, Le Droit.
René Cormier, directeur artistique de Zones théâtrales, 6e édition, du 14 au 19 septembre 2015. Photo : Patrick Woodbury, Le Droit, 10 juin 2015.
Jeux franco-ontariens, Collège catholique Samuel-Genest, 24 mai 2011. C'est l'équipe Les Personnages qui a remporté la finale de la joute d'improvisation de la dix-huitième édition des Jeux franco-ontariens. Photo : Martin Roy, Le Droit.
Gisèle Lalonde, présidente du mouvement S.O.S. Montfort, s'adresse à la foule au grand ralliement S.O.S. Montfort, Centre municipal d'Ottawa, 22 mars 1997.
Première page annotée du manuscrit (scénario) de La Côte de Sable, version du 16 septembre 2000. Paru originellement sous le titre Visions de Jude (chez Québec/Amérique, en 1990), ce roman a remporté à sa sortie plusieurs prix littéraires. C'est avec ce livre que Poliquin se fait connaître de la critique et du public.
Pages de notes manuscrites sur Le testament du couturier, de Michel Ouellette, p. 34-35, [ca 1989]. La pièce nous plonge dans l’étonnant espace théâtral de la Banlieue. Mis en scène par Joël Beddows, du Théâtre la Catapulte, en 2003, Le testament du couturier a reçu le prix Trillium en 2002.
Page couverture du catalogue de l’exposition Les voix multiculturelles, présentée en 2009 par Voix Visuelle. Fondé en 2007, avec l'appui de BRAVO, le centre d'artistes Voix Visuelle est conçu comme un centre francophone autogéré, ayant une vocation artistique et éducative.
Véronique Soucy, à la barre de l'émission matinale d'Unique FM, 14 décembre 2013. Photo : Patrick Woodbury, Le Droit.
Le logo et la nouvelle raison sociale de l’ACFO Ottawa, Association des communautés francophones d’Ottawa, inscrite dans ses nouvelles lettres patentes en 2012. Créée en 1969 comme Conseil régional Ottawa-Vanier de l’ACFO provinciale, l’ACFO Ottawa a épousé au fil des ans les transformations politiques et territoriales des francophones d’Ottawa. Incorporée en 1994, elle avait pris le nom d’Association canadienne-française de l’Ontario, conseil régional Ottawa en 1997 (ACFO Ottawa). La nouvelle raison sociale se veut le reflet de la diversité d’origine des francophones d’Ottawa, tout en conservant l’acronyme historique. Elle s’accorde aussi à la « Définition inclusive de francophone (DIF) » adoptée par le gouvernement de l’Ontario en 2009.
Capitale fédérale bilingue. Dessin de Michel Lavigne et texte de Jacques de Courville Nicol. Illustration d'une chronique parue dans L'Aurore boréale, 24 septembre 2014.
Le nouvel édifice de la Nouvelle Scène ouvre ses portes au public en janvier 2016. Photo : Étienne Ranger, Le Droi, 15 septembre 2016.
Mehdi Cayenne, 7 mai 2017. Électron libre de la scène musicale ottavienne, l'auteur-compositeur-interprète Mehdi Cayenne a récolté les grands honneurs du 9e Gala des prix Trille Or, en 2017. Il est le fier représentant de cette nouvelle génération de chanteurs, venus aussi d’ailleurs. Mehdi Cayenne dit de son œuvre qu’elle serait poétiquement marquée par l'exil et la diaspora, stigmates que Mehdi Hamdad (alias Cayenne ?), Algérien d'origine, perçoit comme le mythe fondateur de son identité, tant personnelle qu'artistique.Photo : Martin Roy, Le Droit
Andrée Lacelle, première auteure francophone à recevoir le prix Trillium en 1995 pour son recueil Tant de vie s'égare. Photo : Nancy Vickers, 2010.
Paul Demers au Festival franco-ontarien, Ottawa, 1987. Auteur-compositeur-interprète, Paul Demers est sur toutes les scènes à partir de la fin des années 1970. Queen’s Park a désigné la chanson « Notre place », de Paul Demers, comme l’hymne officiel des Franco-Ontariens, en mars 2017. Écrite spécialement pour souligner l’entrée en vigueur de la Loi sur les services en français lors d’un grand gala organisé à Toronto en novembre 1989, elle avait fait tout un tabac.